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Réflexions fondées sur l’expérience de L’Escale
Réflexions fondées sur l’expérience de L’Escale
L’Escale Port-Royal
47 rue Henri Barbusse
RER Port Royal (en sortant, 2 fois à g.)
Bus 91, 83, 38
Le pasteur Christian Tanon et son équipe vous accueillent tous les jours (sauf dimanche et lundi)
de 16h à 20h
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Dialogues de sourds entre chrétiens
Dialogues de sourds entre chrétiens
Depuis 4 ans de partages bibliques (j’en ai animé un chaque jour en moyenne) j’ai remarqué une difficulté à se faire comprendre entre participants sur un point fondamental de la foi chrétienne : comment être sauvé ?
Il faut déjà se mettre d’accord sur l’expression « être sauvé ». Les uns pensent au jugement dernier, les autres à la libération dès maintenant de l’esclavage du péché. Une fois ceci clarifié, le dialogue de sourd n’est pas surmonté pour autant.
Certains disent : pour être sauvé (maintenant ou à la résurrection, peu importe ici), il faut dire « oui » à l’amour de Dieu en Jésus Christ.
D’autres disent : cela ne suffit pas, il faut aussi mettre de l’ordre dans sa vie. Et cela prend du temps.
D’autres encore insistent sur la nouvelle naissance : il faut recevoir le baptême sur Saint Esprit.
Je n’ai pas l’intention ici de trancher ce débat aussi ancien que l’Eglise, mais de faire le constat qu’il est bien difficile de se comprendre parfois, malgré toute la bonne volonté et l’effort d’écouter l’autre.
J’ai une hypothèse : avec Dieu, nos expériences de vie peuvent être radicalement différentes : ceux qui ont connu le Seigneur au moment où ils touchaient le fond insistent sur la « nouvelle naissance » en Christ comme condition du salut. Ceux au contraire qui ont grandi dans la foi progressivement ou par petites étapes, et pas nécessairement à travers une grande épreuve, ont du mal à comprendre les premiers. Ils n’ont pas vécu la même expérience avec Dieu. Une expérience forte et profonde qui marque à vie n’est pas communicable, c’est bien connu.
Continuons nos partages bibliques malgré nos différences, c’est si enrichissant !
Christian T.
Jésus Christ fut-il aussi transfiguré au Mont Golgotha ?
Jésus Christ fut-il aussi transfiguré au Mont Golgotha ?
En allant prier ce matin à l’Eglise de l’Ile Saint Louis, j’ai vu le Christ comme transfiguré sur la croix. Le vitrail du fond de l’Eglise, illuminé par le soleil levant, me montrait un Christ étincelant de lumière, « son visage devint autre, et son vêtement, d’une blancheur fulgurante »(Luc 9. 28)
Les hommes savent défigurer, seul Dieu sait transfigurer. Les hommes défigurent la terre, défigurent leurs proches, se défigurent eux-mêmes parfois.
Comment Dieu transfigure-t-il ? Il révèle l’étincelle divine qu’Il a planté au fond de chaque être humain dès sa naissance (ou peut-être même dès sa conception) et le rend visible aux yeux de la foi.
Jésus Christ fut transfiguré au Mont Thabor aux yeux de trois de ses disciples, ne fut-il aussi transfiguré au Mont Golgotha ? Et quels yeux de foi l’ont vu ainsi ? Peut-être le centenier romain qui, après avoir regardé, silencieux, Jésus mourir, s’est dit : « assurément cet homme était Fils de Dieu ». Ainsi que Jean, et les femmes qui avaient suivi le maître jusqu’à son dernier souffle.
Et nous, par les yeux de la foi, ne serions pas à même de voir le Christ transfiguré sur la croix ?
Croire que Jésus est mort pour nous est une chose, mais « voir » la gloire de Dieu se révéler sur la croix, est autre chose. Car « voir » est plus fort que croire.
Jean l’évangéliste l’a certainement « vu » cette transfiguration, puisqu’il a rapporté la prière de Jésus en ces termes : « Père, l’heure est venue! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie… » (Jean 17.1) Cette heure n’était pas celle du tombeau vide, mais celle de la croix.
Ce matin en écarquillant les yeux devant le Christ en croix illuminé par le soleil levant, j’ai mieux compris ce que signifie « gloire de Dieu ». Quand Dieu glorifie une personne, il ne le met pas sur un piédestal, il révèle l’étincelle divine qu’Il a mis au fond de son cœur, il la transfigure pour que d’autres, par les yeux de la foi, voient combien démesuré est son amour.
Christian T.
Y a-t-il une juste distance ?
Y a-t-il une juste distance ?
Dans la relation entre deux personnes, il n’y a pas de juste distance dans l’absolu, comme en sécurité routière, qui serait valable pour tous et en toute circonstance. S’il y a une juste distance, elle dépend de l’une et de l’autre personne en relation. C’est une lapalissade. Mais regardez comment Jésus Christ s’y est pris avec ses interlocuteurs : a-t-il respecté la juste distance préconisée aujourd’hui, et avec raison, par les psychologues, les enseignants, la sagesse humaine ? Nullement ! il a touché le lépreux, il est entré dans la maison du collecteur d’impôts, il a laissé la prostituée lui essuyer les pieds avec ses cheveux. Oui, mais c’est Jésus Christ. Qui peut en faire autant ? Ce que j’observe à l’Escale depuis presque trois ans, c’est que les préconisations de la sagesse humaine sont parfois franchies sans dommage collatéral. Les bénévoles qui accueillent et écoutent les personnes en manque de lien affectif peuvent en témoigner. Quand le bénévole laisse une relation d’amitié s’instaurer avec l’autre, sachant que cela fait du bien à ce dernier, et qu’il reste vigilant quand à ses propres émotions, c’est gagné ! Mais les dommages collatéraux peuvent arriver : et c’est alors une leçon pour le bénévole qui s’est trop rapproché de l’autre, et s’est fait prendre dans un jeu de dépendance périlleux.
Revenons à Jésus Christ : s’il a pu tant s’approcher de l’autre sans prendre de risque, c’est qu’il savait que le Père céleste le préserverait de la chute et qu’en plus, c’est précisément ce que voulait (et veut encore) son Père. « le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (a dit Jésus dans la maison de Zachée).
Si nous ne sommes pas Jésus Christ, nous pouvons au moins nous en inspirer, et nous rapprocher un peu plus de l’autre qui a besoin de lien affectif. A condition de rester attaché par la prière au Père céleste qui a besoin de nous pour faire avancer son Royaume. Rester attaché au Père, voilà une liaison qui ne comporte aucun risque pour nous, même si notre attachement est trop intime. Au contraire….
Christian