Vibrations d’amour

Ah ! mon Seigneur et mon Dieu, si j’étais un violon
Tu poserais sur ma corde ton archet de tendresse
L’air alentour transporterait notre chanson
Et les enfants du monde qui manquent d’affection
Oublieraient leur chagrin et chanteraient d’allégresse.

Ah ! mon Seigneur et mon Dieu, si j’étais une flûte
Tu approcherais ta bouche et donnerais ton souffle
Nous produirions ensemble une chanson d’amour
Qui remplirait la terre jusqu’aux confins du monde
Et allègerait le cœur de celles et ceux qui souffrent.

Ah ! mon Seigneur et mon Dieu, si j’étais une guitare
Tes doigts agiles et sensibles pinceraient mes cordes
Et s’élèverait un chant dans la chaleur du soir
Si poignant et si doux dans ses divins accords
Que tout être vibrerait de ta miséricorde.

Ah ! mon Seigneur et mon Dieu, nous sommes tes instruments,
Conduis-nous avec ta baguette, soutiens-nous de ton regard,
Corrige-nous quand nous jouons trop tôt ou trop tard,
Quand nous sommes forts, abaisse-nous, et faibles relève-nous.
Comme Elie dans le désert parles-nous dans le murmure d’un bruissement.
L’Escale est ton instrument, Seigneur,
fais-en ce que tu veux !
Un havre de paix dans une mer agitée,
Une petite flamme de foi dans nos obscurités.

Souffle dans notre voile et nous serons heureux !

Christian Tanon

PS ce poème a été inspiré par Eunile Lee, harpiste professionnelle, qui a été ma paroissienne à Reims entre 2004 et 2009.

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