Septembre 2019
Par Christian Tanon

 

Se faire des amis

La citation exacte est : « Faites-vous des amis avec l’argent trompeur afin qu’ils vous accueillent dans les demeures éternelles lorsqu’il viendra à manquer. » Luc 16 v.9

C’est Jésus lui-même qui donne cette instruction à ceux qui l’entourent, après avoir raconté la parabole du gérant malhonnête. (Ce gérant qui dilapidait les biens de son propriétaire en réduisant les dettes de ses débiteurs dans le but de s’en faire des amis). Cette parabole a de quoi surprendre d’ailleurs, car le « maître » – il s’agit de Dieu, fait l’éloge de ce gérant pour son habileté à se faire des amis, même avec « l’argent trompeur ». Et Jésus, dans sa conclusion, insiste pour que nous nous fassions des amis, même s’il faut pour cela utiliser des méthodes peu recommandables aux yeux de la justice humaine.

Différentes amitiés

Or il y a deux sortes d’amitiés : celle fondée sur la logique d’échange (je te rends un service, et j’attends un retour), et celle qui repose sur la simple confiance, la gratuité, pour ne pas dire, en langage chrétien : la grâce.

A l’Escale, je peux témoigner que des amitiés se tissent peu à peu selon la grâce. Il n’est pas rare que les participants, qui se connaissent à peine, échangent leurs contacts et se rencontrent après à l’extérieur de l’Escale, et il faut s’en réjouir. Car certains y viennent et y reviennent parce qu’ils se sentent seuls.

« Faites-vous des amis afin qu’ils vous accueillent dans les demeures éternelles. »

Cela va très loin : il s’agit d’une amitié qui dure éternellement. Une amitié durable, c’est déjà pas mal, mais celle dont parle Jésus est si durable qu’elle se prolonge en vie éternelle ! Une amitié que même la mort ne peut briser !  Merveilleux ! Est-ce possible ?

Et si c’est possible, la question est : comment s’y prendre ?  Comment tisser de telles amitiés ? Mon ministère pastoral, y.c. mon expérience de l’Escale, me conduit à penser que c’est en Jésus Christ que peuvent se tisser des amitiés pour l’éternité.

Nous sommes tous concernés

Car Jésus Christ a pris l’initiative de dire à ses disciples : « je ne vous considère plus comme serviteurs, mais comme amis. »  (Jean 15 v. 15).  Merveilleux, non ? Et cela nous concerne tous. Que nous ayons la chance d’avoir de vrais amis autour de nous, ou que nous n’ayons hélas pas cette chance, nous avons tous en Jésus Christ un ami. Si Jésus Christ fait de chacun de nous ses amis, et que nous en avons pleinement conscience, il y a une relation à trois qui s’établit. Le 3ème étant Dieu ou Jésus Christ. Il y a quelque chose qui change dans notre façon de regarder la personne que Dieu met sur notre route. On le regarde et on se dit : Lui aussi, il est ami de Jésus ! Elle aussi ! Alors je le (ou la) regarde autrement.

Et si cette personne partage avec nous la même foi en Jésus Christ, se produit ce que j’appellerais un petit miracle : A peine avons-nous fait connaissance, et voilà que nous pouvons partager les questions essentielles de la vie, les interrogations de l’existence avec la confiance qui naît entre nous.

N’est-ce pas Jésus Christ qui a dit à ses disciples, à la veille de sa passion : « je vais vous préparer des demeures éternelles auprès du Père ? » (c.f. Jean 14. 2-3) Les voilà, les demeures éternelles qui nous sont promises ! Et dont l’amitié vécue selon la grâce, dès maintenant, est un avant-goût.

Décembre 2019
Par Christian Tanon

 

Il arrive assez souvent qu’à l’Escale la discussion tourne autour de la question : serons-nous tous sauvés ? Les passages bibliques ne manquent pas, qui soulèvent cette question : le jugement dernier, la parabole des talents, l’homme qui n’avait pas les habits de noces… et les méchants iront dans les ténèbres du dehors.

Alors la discussion prend un ton passionné

« Mais non ! Dieu aime tous les hommes, et Jésus Christ est mort pour tous !
Oui, mais encore faut-il croire que Jésus Christ est mort pour nous ! C’est la foi qui sauve !
Comment ? alors ceux qui n’ont pas la foi seront condamnés ?
Pas du tout, s’ils ont fait du bien à autrui, ils seront sauvés !
Moi, ça me rassure que certains n’iront pas au paradis…
Pourquoi ?
Franchement, je n’ai pas envie de me retrouver avec untel qui a fait du tort à toute notre famille ! »

C’est à ce moment-là que le bénévole qui assure la permanence se sent de plus en plus mal à l’aise. Comment mettre fin à ce débat dans lequel que chacun veut avoir raison, et se sent frustré de n’être pas compris par les autres ? Comment en sortir ?

Ce qu’il ne faut surtout pas faire : prendre parti pour l’un ou l’autre et sortir sa propre théorie.

Ce que l’on peut faire

– Détendre l’atmosphère en racontant la blague du berger allemand, du doberman et du chat qui arrivent au paradis (voir plus bas)
– Déclarer au groupe : bon, maintenant je vous propose de chanter des cantiques !
Et tout le monde est d’accord pour passer à autre chose.

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Un chien berger, un doberman et un chat arrivent au paradis.
Dieu demande au chien berger : à quoi crois-tu ?

« Je crois que mon maître est plein de fidélité à mon égard
C’est bien, dit Dieu, assieds-toi à ma droite
Et toi, le doberman, qu’est-ce que tu crois ?
Je crois que mon maître est plein de bonté pour moi
C’est bien, dit Dieu, assieds-toi à ma gauche
Et toi, le chat, qu’est-ce que tu crois ?
Je crois que tu es assis à ma place ! »

Octobre 2019
Par Christian Tanon

 

Nous avons tous un gendarme intérieur : c’est une dimension de notre conscience, qui nous évite de commettre des fautes, ou qui nous indique ce qu’il faut faire dans telle ou telle circonstances. Nous connaissons l’expression populaire : « il faut savoir se gendarmer. »
C’est une bonne chose, mais quand notre gendarme intérieur prend trop de place en nous, au point de nous culpabiliser sans cesse, il y a problème.

J’accompagne à l’Escale une dame qui se croit incapable de rien faire. Elle n’est jamais à la hauteur. Elle utilise souvent des expressions comme : « j’aurais dû faire ceci, excusez-moi, j’ai peur de… ». Dans son enfance, sa mère lui disait sans cesse : « fais ceci, fais cela, c’est pas bien ce que tu as fait là ! »

En tant qu’accompagnateur j’éviterai de donner des conseils à une telle personne, car cela ne ferait qu’accroître son sentiment de culpabilité.

A l’Escale viennent des personnes qui ont parfois du mal à s’aimer elle-même. Peut-être leur gendarme intérieur prend-il trop de place dans leur vie ? Et si ces personnes reviennent à l’Escale, c’est parce qu’elle ne se sentent pas jugées. Au contraire, elles se sentent reconnue et appréciées.

En partageant l’Evangile, elles découvrent ou redécouvrent le regard aimant du Christ : contrairement au gendarme intérieur, le Christ nous regarde avec bienveillance. Il voit en nous ce qui est bon au plus profond de notre être.

Pour conclure

Ces deux aspects de la personnalité que sont le miroir et le gendarme intérieurs, s’ils sont modérés, n’empêchent nullement de vivre notre foi et faire du bien à autrui – car n’oublions pas que la finalité est l’amour-agapè, mais si l’un ou l’autre est hypertrophié, il devient obstacle à la vie spirituelle.

Août 2019
Par Christian Tanon

 

A chaque instant nous faisons des choix. Dès le lever : faut-il faire ceci plutôt que cela ? Choisir l’essentiel, c’est choisir de faire ce qui est porteur de sens. Nous pourrions écrire : « Choisir l’es-sens-siel ».

L’Escale est un lieu où l’on partage des questions essentielles. Les témoignages  le soulignent abondamment. Le lieu aussi des choix décisifs : Agnès B. par exemple, y a mûri sa vocation pastorale.

Marie est assise au pied de Jésus, tandis que Marthe s’active. « Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, lui dit Jésus»  L’activité de Marthe était sans doute importante – il fallait bien que quelqu’un prépare le repas, mais celle de Marie était essentielle. Et ce qu’elle a reçu pendant qu’elle écoutait le Seigneur ne lui sera pas enlevé, a précisé Jésus. Ne lui sera pas enlevé ? On peut comprendre que même la mort ne pourra pas le lui enlever.

A l’Escale se tissent des liens d’amitié pour l’éternité. N’est-ce pas de l’ordre de l’essentiel ?

Personnellement, j’ai  appris peu à peu que ma prière matinale était essentielle, même si j’avais des choses importantes à faire dès le lever. Et j’ai maintes fois découvert que les « temps morts » de la journée, s’ils étaient vécus dans une disponibilité d’esprit à l’inattendu de Dieu, s’avéraient être au contraire des « temps de vie ».

Ne faut-il pas chaque jour choisir l’essen-ciel ?

Juillet 2019
Par Christian Tanon

 

Il était une fois un village qui fut ravagé par un terrible incendie. Tous les habitants ont pu s’enfuir et s’installer dans les villages voisins. Un seul est resté parmi les ruines, ne pouvant se résoudre à s’enfuir. Il s’installe dans un cabanon au-dessus du village et se met à prier : « Seigneur, aide-moi à reconstruire le village ! » Une autre voix intérieure lui dit : « c’est ridicule, tu es tout seul, pourquoi t’acharnes-tu à demander l’impossible ! ».

Mais l’homme persista dans sa demande. Au bout de trois mois, on frappe à sa porte, tandis qu’il était en prière. Il accueille le visiteur et reconnaît un ancien du village. « Que fais-tu là ?
– Je prie
– Et que dis-tu à Dieu ?
– Je lui demande de m’aider à reconstruire le village. »
Le visiteur s’en va, perplexe. Deux jours plus tard, il revient avec 3 autres personnes. « tu pries toujours la même chose ?
– Oui, répond l’ermite.
– On revient demain avec du renfort ! »
Et voilà qu’une troupe de 15 hommes se rassemblent et décident de reconstruire le village. Quelques mois plus tard, tous les habitants étaient revenus.

Cette fable illustre la puissance de la prière.

La Poustinia

Un autre exemple, réel cette fois-ci, mérite d’être donné : c’est la Poustinia, ou le désert au cœur des villes.

C’est le titre d’un livre écrit par Catherine Hueck de Doherty, livre que j’ai lu il y a environ 40 ans, et qui a inspiré la création de l’Escale, lieu de prière au cœur de la ville. L’auteur du livre raconte comment, au cours d’une retraite en silence, elle a reçu l’appel de Dieu d’ouvrir des lieux d’accueil au cœur des grandes villes canadiennes et américaines, dans les quartiers les plus pauvres. La seule consigne qu’elle donne aux bénévoles qui assurent la permanence est : priez sans cesse ! Et si quelqu’un entre, accueillez-le en vous disant : c’est Dieu qui me l’envoie ! C’est un bien-aimé du Seigneur ! Ces lieux d’accueil, appelés aussi « Madonna House » ont eu un tel succès qu’ils ont proliféré dans plusieurs grandes villes d’Amérique et d’Europe. La vision de l’Escale s’inspire de la poustinia.

Christian témoigne : « Cette vision m’a été confirmée de manière étonnante : un jour, pendant que je fais une permanence et en attendant le premier visiteur, je relis le livre de Catherine Hueck de Doherty, et j’ose prier : « Seigneur, si c’est bien cela la vision de l’Escale, donne-moi un signe qui le confirme ». Deux ou trois jours plus tard, une certaine Caroline vient à l’Escale et me dit : «en venant ici, j’ai trouvé un livre d’occasion sur un siège de l’abribus. Quelqu’un a dû l’oublier. Le voici » C’était le même livre ! »

Fonder un projet sur la prière, c’est faire un pari, non pas « un pari sur l’homme », mais « un pari sur Dieu ».

N’est féconde que l’oeuvre humaine inspirée par Dieu.

« Jetez le filet à droite de la barque ! a dit Jésus à ses disciples qui avaient pêché en vain toute la nuit » On connaît le résultat…

Juin 2019
Par Christian Tanon

 

Qui était cet homme ?

Aucun théologien, aucun historien n’a pu déterminer avec certitude qui était ce Simon de Cyrène. Trois évangiles évoquent cet homme qui a été réquisitionné par le soldat romain pour porter la croix de Jésus. (Marc 15. 21 ; Luc 23.23 et Matthieu 27.32)

Nous ne savons rien de lui, sinon qu’il venait de Cyrène (ce lieu n’est pas clairement attesté dans la Bible) et qu’il devait être assez costaud. Seul l’Evangile de Marc précise : Simon de Cyrène, père d’Alexandre et de Rufus. Comment ? Père d’Alexandre et de Rufus ? Est-ce une plaisanterie ?

En effet, nulle part dans la Bible on désigne une personne comme « père d’untel », mais toujours comme « fils d’untel ». Simon, fils de Jonas, par exemple.
Et comment un juif peut-il nommer son premier fils Rufus, nom romain, et son deuxième fils Alexandre, nom grec ? C’est tout simplement inconcevable !
A mon avis, cet illustre inconnu représente le « Père des nations », qui n’est autre que l’Eternel, selon d’autres passages de la Bible.

Qu’a voulu dire l’Evangéliste Marc ? Dieu aurait suscité la venue de Simon de Cyrène pour venir en aide à son fils, en laissant entendre que c’est lui-même, Dieu, qui aide son fils à porter sa croix. Si c’est le cas, cela montre bien que Dieu n’a cessé d’avoir de la compassion pour son fils pendant sa passion, et qu’il lui a manifesté son aide.

Les Pères de l’Eglise l’ont affirmé déjà depuis les 1 ers siècles de l’ère chrétienne : Dieu a souffert avec son fils sur la croix.

Quel rapport avec l’Escale ?

Chacun doit porter sa propre croix. Parfois elle est très lourde. C’est ce que le bénévole assurant la permanence découvre parfois, en écoutant le visiteur « déposer son fardeau ».
Il arrive qu’une autre personne présente ce soir-là se propose d’aider le visiteur à porter cette croix. Comment cela advient-il, c’est un mystère. On peut dire que Dieu appelle des « Simon de Cyrène » et c’est là un « petit miracle ».  Alors la personne qui ploie sous le fardeau découvre qu’elle n’est plus seule. Ils sont trois désormais : elle, le Simon de Cyrène présent, et Dieu lui-même, Père des nations.

Mai 2019
Par Christian Tanon

 

Cher visiteur de l’Escale,

Ne nous demandez pas pourquoi nous vous offrons du café et du temps d’écoute bienveillante.
Non, nous ne sommes pas une secte !
Non, nous n’attendons rien en retour !
Le faisons-nous parce que nous sommes chrétiens ? Peut-être… mais d’autres qui ne croient pas font autant sinon mieux que nous ! Alors ne nous posez pas trop de questions…

Cher lecteur, ne demandez pas aux bénévoles pourquoi ils consacrent 4h de leur temps, les uns chaque semaine, les autres chaque mois, à assurer les permanences, car vous auriez des réponses très variées et les vraies motivations sont leur jardin secret.

Quelques exemples

Ne demandez pas à JD, un habitué de l’Escale pourquoi il a accueilli chez lui un sdf qu’il ne connaissait pas.
Il faisait froid ce soir-là. A la fin de notre partage au moment de se quitter, JD se tourne vers le jeune en disant : « tu ne vas quand même pas coucher dehors ce soir ? Viens chez moi ! »

Pourquoi JD a-t-il pris ce risque ?
Est-ce grâce à la confiance qui s’est peu à peu instaurée à l’Escale ?
Est-ce parce qu’il a lui-même connu une situation de précarité ?

Ne cherchez pas à savoir.
Mais si vous insistez il vous dira “je ne sais pas pourquoi, mais je sais que cela me donne de la joie. »
Et cette joie fut décuplée quand il apprit que le jeune sdf avait trouvé un logement dix jours plus tard et que ses papiers étaient en voie de régularisation.

Une béatitude dans les Psaumes fait écho à ce qui s’est passé ce soir-là :
Heureux celui qui s’intéresse au pauvre !
L’Eternel le garde et lui conserve la vie. Il est heureux sur la terre. Ps. 41. 2

Prenons un autre exemple : un étudiant africain, contraint de rentrer au pays pour raison administrative (il lui restait une année pour avoir son diplôme d’expert-comptable) est venu à l’Escale. Par je ne sais quel miracle et à l’aide de nos prières il a pu résoudre son problème. Ne demandez pas pourquoi…

Certains diront c’est magique, d’autres : c’est la fraternité et d’autres encore invoqueront l’Esprit Saint qui répond à nos prières.

Il y a des questions à ne pas poser …

Mai 2019
Par Christian Tanon

 

En paraphrasant le commandement de Jésus Christ à ses disciples : « comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres », je propose : Comme j’ai intercédé pour vous, inter s’aidez-vous les uns les autres. C’est ce que nous vivons à l’Escale, lorsque nous prions les uns pour les autres, que ce soit en présence des intéressés, ou en leur absence.

Voici une prière d’intercession entendue au cours d’un culte, et dont l’auteur est un habitué de l’Escale :

« Seigneur, aide-nous à écouter, aide-nous à accueillir, aide-nous à faire place à la bonne nouvelle, celle qui enjambe nos différences et qui entame notre indifférence.
Toi qui nous acceptes boiteux comme Jacob devenu Israël, afin que nous puissions zigzaguer entre les tentations du monde,
Toi qui nous a choisis libres comme le fils prodigue pour pouvoir fêter avec ferveur notre retour à la vie,
Toi qui nous supportes embarrassés de la langue comme Moïse, afin que ta parole chemine en nous lentement, comme un souffle fragile dessinant sur le sable,
Veuille accueillir dans notre écoute, qui est aussi ton écoute, celles et ceux qui franchissent la porte de l’Escale.
Celles et ceux que le monde et ses idoles découragent.
Celles et ceux qui ont un lourd fardeau à déposer.
Aide-les je t’en prie à deviner ta lumière même quand elle est cachée dans la pudeur de l’ombre.
Aide-les aussi, si tu le veux bien, à se fier à l’invisible pour les yeux. À se fier à ce qui est inaudible pour l’oreille de l’opinion et pour l’oreille du jugement.
Merci de nous aider à découvrir chaque jour combien donner enrichit, partager nourrit, accueillir l’obscur en nous comme un enfant dérouté nous apprivoise à nous-même et à l’espérance de ton Royaume. »

C’est bien de prier, mais ne faut-il pas aussi agir ? Il m’arrive dans ma prière d’intercession de penser à une action concrète qui peut aider l’autre, comme par exemple de l’appeler tout simplement pour lui demander de ses nouvelles.

Alors inters’aidons-nous les uns les autres !